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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 10:45

Pourquoi mettre en ligne quelques pages d’une histoire écrite depuis quelques années, même pas finie ? Vous connaissez OB, il faut un peu de temps pour avoir une certaine visibilité. Donc voici de quoi patienter.

« Dorine vient de faire jouir Julia. Pendant ce temps, à plusieurs centaines de km, leurs mères respectives débutent leurs vacances au bord de la mer… »

 

Un pincement des lèvres traduisit la résignation, un haussement d'épaules marqua le refus de céder encore à la colère.

– Je suis partie sans ma fille, et j'ai l'impression d'être aussi partie sans mon mari.

Fabienne balaya une mèche blonde derrière l'épaule avec douceur, offrit un sourire contrit aux grands yeux verts humides. Sa voix peina à trouver de l'assurance, la tristesse se voulait communicative.

– Je sais, ma pauvre. J'ai quitté Charles pour la même raison. A croire que tous sont issus d'un seul moule.

– Peut-être pas tous, mais Jean-Pierre est bien pareil. Pour ça qu'ils sont inséparables.

Lasse d'entendre les rires à travers les vitres ouvertes du mobil home, Natacha se laissa tomber dans les bras de son amie. Une larme silencieuse glissa entre les deux joues collées.

– J'abandonne. Qu'il profite donc de ses vacances, je demande le divorce en rentrant.

– Tu es sûre ?

– Oh oui. Je ne veux plus me jouer la comédie. Il n'y a rien qui me retienne près de lui. Et Dorine est en âge de le comprendre.

L'étreinte se resserra autour des épaules droites. Une main d'une douceur irréelle glissa dans le dos. Fabienne se rappela son besoin de soutien à l'époque. Une seule personne lui avait offert l'aide nécessaire.

– C'est triste à dire dans ces conditions, mais tu peux compter sur moi.

– Je sais, on se connaît depuis si longtemps.

– Quatorze ans, quand nos filles sont entrées dans la même classe en maternelle. Tu te souviens ?

L'évocation réveilla un sourire sincère. Leurs enfants avaient en commun le passé et le présent, sans oublier l'avenir. Toutes deux désiraient ouvrir une boutique de fringues, ensemble évidemment.

– Tu parles que je m'en souviens, elles ne se quittent plus depuis. Dorine m'a bassinée pendant quinze jours pour savoir quand Julia arrivait.

– J'ai demandé à Charles de l'emmener aussi, mais il n'a rien voulu savoir. Je me demande pourquoi.

Natacha se redressa sans quitter l'étreinte. Les bras autour de sa taille la réchauffaient moralement.

– Elles vont avoir des choses à se raconter au moins. Je plains ma pauvre Annette qui doit les supporter.

Un rire léger s'envola par la fenêtre, attira le regard d'un papi imbibé de pastis à 3 heures de l'après-midi.

– Pas tant que ça. Depuis qu'elle travaille pour toi, je l'ai toujours vu les soutenir. Elles savent être complices, toutes les trois.

– C'est vrai, et tant mieux. Au moins on peut partir l'esprit tranquille.

Rassurée du calme dans les émotions exacerbées de son amie, Fabienne abandonna la taille pour se plonger dans le regard vert de nouveau sec.

– On va se promener ?

– Ouais.

Toutes deux partirent main dans la main, comme le faisaient leurs filles.

 

Julia embrassa les seins tendus. Les pointes dressées au milieu des aréoles claires grossirent. Elle tenait enfin ce corps tant désiré. La bouche avide happa un téton, le mordit et l'aspira tour à tour. L'autre subit l'agacement subtil du pouce et de l'index.

Dorine ouvrit les yeux sur la sensation, connue mais toujours aussi étrange. Une vague de chaleur descendit de sa poitrine, se communiqua plus bas.

– Hum…

Ravie de provoquer un premier soupir, sa maîtresse glissa sur le ventre durci, accorda un judicieux coup de langue au nombril. La peau répondit à l'appel du plaisir par une coulée de sueur aussitôt lapée. Le regard lourd se riva sur la très légère toison, découvrant ainsi la surprise espérée.

– Oh !

– Je te l'avais promis, mon cœur.

Plus fournie sur le mont de Vénus, la touffe s'égayait en duvet blond de chaque côté de l'aine. Quelques poils ornaient les grandes lèvres brillantes de mouille.

– C'est ce que tu voulais ?

De chastes baisers dans la fine toison précédèrent la réponse espérée.

– Oh oui. Tu es superbe, comme ça. Je ne veux plus que tu te rases le minou.

La bouche glissa enfin vers la source de la félicité, la langue s'insinua dans la coquille ouverte. Les nymphes délicates s'offrirent à l'attention de l'affamée, qui se jeta sur sa proie, s'en abreuva, s'enivra d'une odeur à la fois acre et douce.

La main tremblante dans la tignasse châtain plaqua la bouche vorace sur sa vulve. Dorine jeta son bassin en avant, certaine de recevoir la récompense espérée.

– Fais-en le tour.

Julia écarta les lèvres, observa les chairs trempées de désir, découvrit son corps à travers l'autre. La bouche butina le sillon sur toute sa longueur, puis deux doigts offrirent la vulve à une soif inextinguible. Enivrée des effluves euphoriques, elle se laissa guider par l'instinct.

– C'est bon... Je mouille, bois mon jus.

Son amie ne pouvait s'empêcher de parler, et la voix rauque les survoltait. Obéissante, la maîtresse s'exécuta avec un plaisir non feint. La langue s'infiltra au chaud dans la grotte, y dénicha les secrets.

– Oh mon amour…

Ces seuls mots justifiaient son acte. La prêtresse s'en délecta autant que du miel s'échappant de ce sexe neuf, que personne d'autre n'avait jamais touché. Un premier spasme la combla.

– Hum… Hum.

Heureuse de la bouche en ventouse sur sa chatte, de la délicieuse torture de la langue dans ses chairs, Dorine s'abandonna.

– Oui ! Branle-moi…

Un doigt taquin débusqua le clitoris, et le malmena sans concession. Chaque frottement sur le bouton tirait un frisson, un râle, un cri. Malgré le désir, la jouissance se faisait attendre.

La maîtresse devina l'impatience de son amante aux contractions des muqueuses sous sa langue, et refusa de la torturer davantage. Elle s'appliqua à lécher, caresser, mordiller, titiller jusqu'à ce que les cris deviennent des hurlements.

Les lèvres sur sa coquille, la langue dans sa chatte, le doigt sur son bouton électrique, tout l'amena à rendre les armes. Après une série de convulsions, la jouissance déferla telle une vague infernale. Julia se régala du suc, accepta l'abandon comme un compliment suprême.

Par Mélissa - Publié dans : Ecrits
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