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Lundi 23 juin 1 23 /06 /Juin 06:44

Trop amoureuse de la liberté pour revendiquer la ghettoïsation, j’ai des amies hétéros avec qui j’entretiens des relations sans ambiguïtés. Quand Émeline est arrivée chez moi vendredi de la semaine dernière, j’ai deviné le drame à ses grands yeux marron cernés de bistre et à ses cheveux châtain mi-longs flottant librement au lieu de l’éternelle queue de cheval.

– Tu t’es encore disputée avec ton mec, lui dis-je sans ambages en la poussant dans le salon.

– Je l’ai quitté ! Je peux passer la nuit chez toi ?

Bon ! Connaissant la miss depuis une vingtaine d’années, depuis que nous jouions à la doctoresse en cm2, sa vérité ce soir là risquait fort de devenir mensonge le lendemain. Ce n’était pas une raison pour la flanquer dehors.

– Installe-toi, t’es ici chez toi.

Ce qu’elle fit.

 

Nous étions deux heures plus tard éméchées (je n’allais pas la laisser boire seule, imaginez la trahison) côte à côte devant l’écran de l’ordi. Émeline ne voulait pas sortir car peur de se montrer dans cet état, ne souhaitait pas écouter de la musique car déjà trop nostalgique, et ne sentait pas le sommeil venir car trop énervée.

Moi ? J’avais décommandé une soirée, oubliant la jeunette à qui j’avais arraché un rencard avec difficulté et que je devais draguer. L’amitié est une belle chose. Émeline alterna les rires surfaits et les coups de blues pendant un moment, puis s’abandonna la joue sur mon épaule.

Alors que je pensais que l’alcool faisait effet, sa main se posa sur ma cuisse. Bon ! Il s’agissait sûrement d’un acte purement amical, signe d’une détresse véritable. Ma copine acceptait mon choix de vie, mais ne le partageait pas.

J’attendais des sanglots ou des confidences, quand soudain tout chavira. La chaleur de sa paume m’électrisa à travers le jean en remontant vers mon entrejambe, sa bouche se colla à mon cou. Que faire ?

J’aurais dû l’arrêter, lui expliquer avec gentillesse que ce n’était pas bien. Mais la chair est faible, surtout la mienne. Et la curiosité me tétanisait de savoir jusqu’où elle était prête à aller. Il ne me fallut pas attendre longtemps.

Sa bouche remonta le long de mon cou et sa langue joua avec le lobe de mon oreille. Pendant ce temps, sa main dégrafa le bouton de mon jean, descendit le zip de la braguette, et plongea dans ma culotte.

Émeline joua quelques instants avec ma toison. Mon système pileux peu développé, mon minou est orné d’un duvet blond très doux que je me refuse à raser. Le geste, pas vraiment sexuel, avait cependant un terrible pouvoir érotique. Mes dernières réticences fondirent, et ma mouille trempa mon entrecuisse.

Ce genre de situation ne mène évidemment à rien de bon, mais il était un peu tard pour me poser des questions existentielles sur le bien et le mal. Surtout quand elle caressa mon sexe avec lenteur, une lenteur exaspérante. Je jouais toujours le rôle de la doctoresse dans la cour de récré. Et aujourd’hui…

Son index joua dans ma grotte sans la pénétrer entièrement, tandis que son pouce dénichait mon clito. Loin de rester inactive, son autre main s’occupa de mes seins à travers mon chemisier. J’ai une petite poitrine et pas besoin de soutien-gorge.

Dingue ! Une copine d’enfance me masturbait, me pelotait et me mordillait le lobe de l’oreille, alors que nous étions assises devant l’ordi. Une copine cent pour cent hétéro qui plus est. Je me sentais couler littéralement sur ses doigts.

Je n’ai pas osé un geste envers Émeline, de peur de rompre le charme, et je me suis contentée de déboutonner mon chemisier. Elle comprit le message aussitôt, et sa bouche abandonna mon oreille pour mes seins qu’elle embrassa goulûment, tétant les pointes que j’ai ultrasensibles.

Ma copine s’activa ainsi jusqu’à me faire jouir, quand elle pinça mon clito et le fit rouler entre deux doigts, en me mordillant les tétons à tour de rôle. J’ai eu orgasme bref, très puissant, qui me fit trembler des pieds à la tête. Puis, comme une surprise ne vient jamais seule, Émeline me roula un patin tout en douceur pour faire retomber la pression.

Par Mélissa - Publié dans : Souvenirs
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